Au cœur de la finale de la FIP World Cup Pairs à The Arena Kuwait (dimanche 9 novembre 2025), Agustín Tapia a tenté – et réussi – un geste d’exception, immédiatement propulsé au rang de « coup de l’année » par la communauté. La séquence a été relayée par la FIP le jour même, preuve de l’instant viral et de l’audace du N°1 mondial. Un clin d’œil spectaculaire qui résume le style Tapia : créativité pure, timing chirurgical, et capacité à surprendre n’importe quand.
Malgré l’inspiration, Chingotto-Galán raflent le titre
Si l’éclair de génie a fait lever la salle, il n’a pas suffi pour inverser l’issue : Federico Chingotto & Alejandro Galán s’imposent au terme d’une finale âpre, conclue en trois sets avec un troisième acte remporté 6-2. Le reportage de Red Bull confirme leur sacre mondial et souligne la solidité défensive de Galán et la constance de Chingotto dans le money-time. Un chef-d’œuvre individuel… dans une finale perdue : le contraste explique aussi pourquoi l’action marque autant les esprits.
Un « clásico » moderne : deux paires, une rivalité au sommet
Depuis 2024, le duel Coello–Tapia vs Chingotto–Galán s’est imposé comme le fil rouge des grandes finales. Ils se sont croisés – et souvent rejoués – sur tous les grands rendez-vous, avec des victoires de part et d’autre : « Chingalán » a par exemple pris la main à Bruxelles 2024, quand Coello-Tapia ont repris la main à d’autres étapes majeures en 2025. Les médias du circuit parlent d’une « bataille sans fin » tant l’affrontement se répète au plus haut niveau.
Ce que le point de Tapia nous dit du padel d’aujourd’hui
Le geste viral de Tapia illustre une tendance forte : le padel d’élite n’est plus seulement puissance et régularité, c’est aussi créativité, variations et instinct. Coello-Tapia poussent les limites de l’attaque, Chingotto-Galán opposent une lecture défensive et une qualité de relance qui brisent les plans les plus agressifs : l’équilibre entre ces styles explique la fréquence de leurs finales et l’attrait du « clásico ». Même battu ce jour-là, Tapia rappelle qu’un éclair peut changer l’énergie d’un match… et l’imaginaire d’un sport.